biographie

Né à Paris de parents musiciens, son père, violoniste, compositeur et directeur du C.N.R. de Reims lui donne une solide formation musicale (piano, solfège, musique de chambre).
Sa mère, cantatrice et professeur de chant, lui transmet très tôt l’art de la diction française.

Admis au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, P.M. est ensuite engagé au Jeune Théâtre National. Pierre Aimé Touchard, son directeur, lui commande l’écriture et la mise en scène d’un hommage à Molière qui sera joué par la troupe dans 40 universités américaines et en Europe.

Pendant treize ans, P.M. crée ou s’associe à plusieurs compagnies théâtrales privées, participe à de nombreuses créations d’auteurs contemporains (Christian Giudicelli, Victor Haïm, Milan Kundera, Boris Vian…), il organise avec sa troupe, La Nouvelle Compagnie, et le Ministère de la Coopération, une tournée dans huit états d’Afrique Noire. Au programme : Le Barbier de Séville de Beaumarchais.

Reprenant sa liberté, il est happé par deux nouvelles disciplines, l’enseignement (il est nommé professeur d’art dramatique au Conservatoire Darius Milhaud à Paris XIV), et la voix-off (documentaires, films publicitaires et institutionnels).

En 1996, il écrit et réalise un premier court-métrage : « Le Rêveur », avec Aurore Clément et Jacques Spiesser. Le film, coproduit par sa nouvelle société APSARA Production et diffusé plusieurs fois sur F.2, remporte le prix des Ciné-Club. (visible sur le site)

En 1997 P.M. écrit « Un Portrait », osant un court-métrage en costumes de 25 minutes. Soutenu par la Communauté Française de Belgique et Kaos films (production belge) il coproduit et réalise le film en septembre 2000. «Un Portrait» (visible sur le site) sélectionné dans plus de dix festivals français et étrangers et a obtenu de très nombreuses récompenses : (prix du jury, prix Canal +, prix de région, prix du public…)

En 1998 il écrit un scénario de téléfilm qui sera réalisé en 2000 pour F.2 : « La Mort est Rousse – contrepèterie – » dont Bernard Giraudeau assure le rôle principal.
(cf. revue de presse)

Depuis 2000, tout en poursuivant son activité de voix-off en France et en Belgique, Philippe Murgier met au service de l’oratorio son expérience d’acteur et de musicien et se produit en tant que récitant dans de nombreux concerts. Très apprécié par les chefs (rares sont les comédiens qui savent lire une partition d’orchestre) il a joué sous la baguette de Péter Eötvös, Jean Sébastien Béreau, Jean Jacques Werner, Marcel Bardon, Edmond Colomer, Pierre Roulier, Jean- Marie Puissant, Stéphane Cardon… De Haydn à Hersant son répertoire est particulièrement éclectique : les sept dernières paroles du Christ en croix de Haydn, Ivan le Terrible de Prokofiev, le Roi David et la Danse des Morts d’Honegger, l’Histoire du Soldat de Stravinsky, le Babar de Poulenc, Sport et Divertissement de Sati, Le masque de la mort rouge de Caplet, le Gargantua de Mario Lavista (CD Triton) le Gargantua de Jean Françaix, Modeste le pion d’Alexandre Gasparov, Monsieur M. et Entre Terres de Nicolas Bacri et Philippe Murgier (CD Intégral) sont des œuvres qu’il joue régulièrement. (liste complète sur le site).

A la demande de ses amis solistes (Vardan Mamikonian, Dana Ciocarlie, Juliette Hurel, Isabelle Moretti, le Quatuor Parisii …) il conçoit des récitals, adapte ou écrit des textes qui ponctuent, illustrent et servent au plus près les œuvres musicales qui composent les programmes : un concert promenade autour des Kreisleriana de Schumann et des textes de E.T.A. Hoffmann, une journée autour de Daphnis et Chloé, roman érotique de Longus, un développement narratif pour accompagner le Petrouchka de Stravinsky

Il est l’auteur du livret de l’oratorio Entre Terres, musique de Nicolas Bacri, distingué par un Ring d’Or dans la revue classiqueinfo-disque.com (cf. revue de presse).

Philippe Murgier est également dramaturge.
A son catalogue, trois contes radiophoniques : – Rencontre avec la mort – Rencontre avec la vie – Les toiles du berger (en libre écoute sur le site). Et quatre pièces de théâtre :
Prélude sans Fugue (1980) / Lilli L. (2009) / Fr. de Salignac de la Mothe Fénelon (2015) (en libre lecture sur le site) / Mon ami La Fontaine (2018) (en libre lecture sur le site).

Amoureux de La Fontaine depuis sa sortie du Conservatoire, il vient d’enregistrer un CD de 21 fables paru chez Polymnie, en vente sur ce site.
Il poursuit chaque année en France et en Belgique son récital « du temps que les bêtes parlaient… » avec la complicité du violoncelliste Christophe Beau. (cf. revue de presse – livre d’or).

Shany BERREBY
artists management